« Charentes(s), mes patries minuscules » de Jean-Claude Guillebaud
Un livre sur les territoires intimes et professionnels du journaliste
Dans cet ouvrage en deux parties, le journaliste et écrivain Jean-Claude Guillebaud rend hommage à sa (petite) patrie charentaise et propose un témoignage rare de son expérience de journaliste au quotidien Le Sud-Ouest. Un essai intime et engagé.
Il a couru le monde mais revient toujours à sa « petite patrie » nichée dans le Sud ouest. Nous la connaissons, c’est la Charente intérieure où Jean-Claude Guillebaud réside lorsqu’il n’exerce pas son métier dans la capitale. Parisien en province, provincial à Paris, l’éditeur et journaliste pratique depuis quarante ans cette double délocalisation hebdomadaire qui lui permet d’échapper à la fois à la frénésie des bords de Seine et aux engourdissements de la vie campagnarde.
Les lecteurs de « Sud Ouest Dimanche » connaissent la petite musique des émois charentais de Guillebaud qui fut aussi le métronomique et pendulaire chroniqueur de « Paris Province » dans le quotidien régional. Reprenant le thème de l’attachement aux lieux, l’écrivain offre des pages d’une belle sensibilité, en hommage à la douce lumière, aux paysages subtils et à ces « gens d’ici », dont l’auteur vante la « sagesse populaire ».
La lumière est plus charentaise encore que tout le reste. De quel hasard géographique ou météorologique est-elle le produit ? D'où vient que vous ne trouverez point hors de chez nous–nulle part ! –ce même miroitement bizarre, ces contrastes aigus, ces sautes inimitables de luminosité qui donnent au paysage une netteté surréelle et changeante.
Charente(s), Mes Patries minuscules
de Jean-Claude Guillebaud
Editions du Ruisseau, Collection Pagus, 2021, 72 pages
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